
De petits mots pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2011!!
Une histoire de Lettres...à assembler, déchiffrer, découvrir, travailler de manière ludique et complémentaire aux cours réalisés en classe.
Ce blog est mis à votre disposition pour vous aider. Toutes les séquences de cours seront complétées par des exercices. Ils vous permettront de vous entraîner et/ou d'approfondir certains points de leçon vus ensemble.
D'autre part, cet espace ne peut vivre sans vos lettres, vos mots, vos productions.Des concours d'écriture sont régulièrement organisés. Le prix d'une publication pour le plaisir d'écrire et d'être lu.
J'attends enfin toutes suggestions. Cet espace est le vôtre et demande à grandir chaque année, comme vous!
Je vous souhaite une bonne lecture et de bons entraînements.
Il grimpait encore un peu et là où il se tenait, je voyais tout son corps car il n'y avait pas de feuillage. Il mesurait environ un mètre vingt et devait avoir dans les soixante ans, même si plus tard, j'appris qu'il en avait en fait 500. Il était sale et couvert de boue, il paraissait maigre et décharné, squelettique. Sur son corps, on voyait que ses poignets portaient les traces de grosses menottes, qu'il avait été enchaîné. Il portait les traces de multiple tortures; coups de fouets et emputations de doigts. Il avait une marque faite au fer rouge, symbole des prisonniers mais curieusement aussi du sceau royal. Il avait de petites jambes mais était incroyablement agile et portait un pagne en haillon. Il avait une grosse tête par rapport à son corps et n'avait plus qu'une touffe en pagaille qui lui servait de cheveux. Ses oreilles me semblaient être que de petits trous sur les côtés de son crâne. Son nez était minuscule mais pouvait sentir son gibier à des lieues à la ronde. Ses yeux exorbités étaient ronds et globuleux. Sa bouche était un bec de lièvre. Il sourit et je vis qu'il n'avait plus de dents à part celles en fer, trois devant et cinq molaires car ses gencives pourries ne pouvaient plus que porter des dents artificielles. Sa peau était couverte de verrues et de champignons. Et puis, il commença à avancer.Loïc,4e4.
Ce mystérieux et étrange animal qui vivait dans le fin fond d'une grotte était un terrible dragon. Cette grotte était sombre et lugubre, des cadavres d'aventuriers qui s'étaient aventurés dans la grotte gisaient sur le sol poussiérieux. La grotte sans fin était la demeure de ce dragon femelle. Ses petits se promenaient dans la grotte sans peur, les dragons ne connaissaient pas la peur. La dragonne était d'une couleur rouge vif. Son corps était recouvert d'écailles. Des blessures de guerre la parsemaient mais jamais un aventurier n'avait terrassé la dragonne légendaire. Elle était d'une très grande taille. Sa tête était aussi colossale, on y voyait deux énormes yeux, des yeux jaunes brillant dans l'obscurité la plus totale. Sa bouche, énorme elle aussi, était remplie de crocs acérés comme des lames de rasoirs. Son nez était noir avec en son milieu juste deux petites fentes. Elle ne possédait presque pas de cou. Son ventre était rouge comme le sang, plus clair vers le milieu, parsemé de blessures, de coups d'épée mais le dragon n'avait pas encore perdu la vie. Le plus impressionant, à part ses yeux étaient ses bras. Ils étaient plus gros que des colonnes de pierre et il y avait au bout de ses doigts, des griffes grandes comme huit aventuriers. Ce dragon, d'une magnifique puissance, était sûrement plus fort que les dieux.Moi, aventurier, ayant réussi à protéger ce dragon jusqu'à sa mort, voici mon récit. J'espère que les humains, dans le futur, remarqueront mon courage. En tout cas, dans ma longue vie de guerrier, je n'ai rarement vu une chose plus belle, plus magnifique que cette dragonne du nom de Crocabulia.
SEQUENCE 2
Séance 5 : Ecriture
Objectif : Raconter une rencontre en adoptant le point de vue interne
Exemple n°1:
Madame de Rênal sortait par la porte fenêtre qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un vieux paysan, extrêmement pâle. Il portait une vieille chemise blanche, sale et trouée, et tenait sous le bras une veste fort sale, dont on ne devinait pas la couleur tellement la crasse s'y était installée. Le teint de ce petit vieillard était si blanc, ses yeux si clairs, et ses cheveux si gris que Madame de Rênal eut d'abord peur. Il avait des chaussures trouées, la peau ridée, pâle. Elle décida de s'en approcher, malgré l'être repoussant qu'était le vieillard. Il ne la voyait pas s'avancer. Elle lui dit:
- Que voulez-vous ici, monsieur?
Il ne répondit pas, et ne se retourna même pas. Madame de Rênal répéta sa question plus fort. Et cette fois, il s'était retourné.
- Je viens pour être précepteur, madame, lui dit-il enfin d'un ton sec.
Madame de Rênal resta sans rien dire, ce vieillard venait de lui postillonner dessus. En plus de cela, elle trouva son haleine forte désagréable, nauséabonde. Madame de Rênal regardait les rides qui marquaient son visage. Bientôt, elle se mit à avoir peur. Quoi, c'était là ce précepteur qu'elle s'était figuré comme un jeune homme, bien vêtu, propre et de bonne figure, qui allait prendre soin de ses enfants!
- Quoi monsieur, lui dit-elle enfin, vous savez le latin?
Comme pour la première question, il fallut qu'elle la répète. Puis il répondit enfin:
-Oui! lui répondit-il séchement.
Madame de Rênal était si effrayée mais elle osa lui demander:
- Vous ne gronderez pas trop ces pauvres enfants?
- Moi, je les gronderai et les frapperai sur le bout des doigts s'il le faut!
- N'est-ce pas monsieur, ajouta-t-elle après un petit silence, un peu trop dur pour eux? Monsieur, je vous en prie ne soyez pas ainsi avec ces pauvres enfants!
Se faire parler de la sorte et se faire prier par cette femme lui était tellement insupportable qu'il décida de lui répondre le plus durement possible et elle lui répondit sur un ton navré:
- Monsieur, je suis sincèrement désolée, mais vous ne correspondez pas au profil que mon mari et moi-même cherchons.
C'est ainsi que s'acheva leur discussion.
Alicia, 3e3
Exemple n°2:
Madame de Rênal sortit par la fenêtre du salon qui donnait sur le jardin quand elle aperçut près de la porte d'entrée une silhouette. De là où elle était, elle ne distinguait qu'un amas de tissu et une main sans âge qui s'avançaient vers la sonnette. Plus madame de Rênal s'approchait et plus elle découvrait l'aspect de cette étrange personne. Le morceau de tissu devint une robe de prêtre, à la fois sale et déchirée par endroit. Elle vit alors la figure d'un homme à l'expression froide et apathique. Serait-ce donc là le précepteur de ses enfants ? Elle s'avança encore pour finalement se retrouver face à de petits yeux enfoncés et sinistres et elle lui dit:
- Que voulez-vous, monsieur?
Une grimace se forma le visage du prêtre et d'une voix rauque, il répondit :
- Je viens pour être précepteur, madame.
Madame de Rênal sentit un frisson lui parcourir le dos. Elle redoutait la scène qui allait se jouer. Elle pensait déjà à ses enfants et se demandait si ce fut possible d'enseigner dans de telles guenilles et de manière générale sous une apparence si vieillote. Elle poursuivit néanmoins l'entrevue:
- Monsieur, savez-vous le latin?
Le moine se raidit et lança d'un ton sec :
- Madame, remettriez-vous en cause mon métier de précepteur ? Le châtiment est prôné dans des cas spécifiques. Sachez néanmoins que vos fils doivent être éduqués comme des hommes. Le savoir ne s'inculque pas dans un contexte doré. Vos fils seront dépourvus de tout confort. Une blouse, un crayon de bois et du travail sans relâche. On apprend dans la difficulté, telle est ma manière d'enseigner .
Madame de Rênal resta stupéfaite devant autant d'effronterie de la part d'un prêtre. Ses manières assez rustres ne lui plaisaient pas du tout. Cette entrevue confirmait ses impressions. Non, ce prêtre ne ferait pas l'affaire, non, ses enfants ne seraient pas éduqués comme des bêtes, au nom de quoi ? Sur ce elle lança :
- Alors je vous libère, monsieur, vous pouvez reprendre votre chemin, nous ne sommes pas intéressés ».
Le moine partit en grognant, madame de Rênal fut elle soulagée.
Le temps dominant est l'imparfait, on a distingué deux valeurs:
2) Les éléments fantastiques
3) Le récit fantastique
Le récit fantastique est caractérisé par un récit qui débute dans un cadre spatio-temporel réaliste pour basculer petit à petit dans un monde étrange et irrationnel. On y retrouve alors des êtres ou des évènements fantastiques: fantôme, vampire, diable, métamorphose,etc. La fin du récit ne permet pas de trancher sur la véracité des évènements racontés et laisse toujours le lecteur en proie au doute.
2) La créature p101: découvrir la science-fiction dans le texte.
lieu: une planète inconnue: trois soleils
temps:on a des CCT mais cela reste imprécis
3) Définition et caractéristiques de la SF
L'univers de la SF est caractérisé par un cadre spatio-temporel situé dans un espace inconnu et dans un temps non identifiable. On y côtoie des créatures hybrides, qui ne relèvent pas de notre réalité, mais aussi des êtres de notre quotidien (animaux, êtres humains).