Une histoire de Lettres...à assembler, déchiffrer, découvrir, travailler de manière ludique et complémentaire aux cours réalisés en classe.
Ce blog est mis à votre disposition pour vous aider. Toutes les séquences de cours seront complétées par des exercices. Ils vous permettront de vous entraîner et/ou d'approfondir certains points de leçon vus ensemble.
D'autre part, cet espace ne peut vivre sans vos lettres, vos mots, vos productions.Des concours d'écriture sont régulièrement organisés. Le prix d'une publication pour le plaisir d'écrire et d'être lu.
J'attends enfin toutes suggestions. Cet espace est le vôtre et demande à grandir chaque année, comme vous!
Je vous souhaite une bonne lecture et de bons entraînements.

Séquence 3 Ecriture finale


Un grand bravo à Grégoire pour cette écriture finale.
 
Le chevalier maléfique

 

Gauvain galopant sur son destrier regagnait le château de l’élue de son cœur dame Isabelle. Soudain, il entendit un appel à l’aide venant d’une petite clairière. Il se rapprocha et vit un chevalier vêtu de noir mettre le feu à une petite maison de bois sous les yeux de son occupante attachée à un arbre. Ce chevalier, Gauvain l’avait reconnu, c’était Zadrok, le bras droit maléfique du roi Dine de Vars. Zadrok était facilement reconnaissable avec son haubert, sa cuirasse, et ses armes couleurs suie, seul son heaume était rouge bordeaux. Zadrok commença à seller la jeune fille sur son cheval. Gauvain ne put renoncer à l’appel de la damoiselle, il devait la sauver, mais sa dame l’attendait. Soudain, Gauvain partit au galop et chargea le chevalier, mais au moment où la lance de Gauvain alla assommer Zadrok, celui-ci disparut. Gauvain resta ébahi et vit sa lance se brisant sur un arbre, tomber en morceaux. Puis, il chuta de son destrier, sa sangle était tranchée, que se passait-il ? Il reçut un coup violent à la tête et en fin le chevalier apparut épée en main. Gauvain se redressa et frappa son adversaire à la jambe. Zadrok disparut encore une fois et pulvérisa le heaume de Gauvain qui tomba à terre. Gauvain, vit une marre de boue non loin de là et eut soudain une idée. Il y courut et y trempa son épée. Zadrok s’apprêta à frapper mais Gauvain   fût plus rapide. Le chevalier noir s’envola à nouveau et Gauvain vit que son plan avait marché, il pouvait suivre la trainée de boue que le chevalier laissait derrière lui en s’enfuyant. Gauvain remonta en selle et chargea le couard. Il le fit tomber à terre, le ficela avec les liens de la jeune fille enfin libérée et l’emmena à la cour du roi Arthur pour le faire juger. La jeune fille devint quant à elle une des confidentes de la reine Guenièvre. Gauvain put rejoindre sa dame s’inquiétant de ne pas le voir arriver.

FIN

Ecriture d'un prologue à la manière de Chrétien de Troyes (5e)


 
          Mon mécène Carl Fields veut que j’écrive un roman d’aventures et d’humour. Il m’a demandé à moi Marco de Berry d’écrire ce récit. Et c’est pourquoi je mettrai tout mon art pour être à la hauteur de ce grand homme qui n’a que pour égale le roi lui-même.

           L’histoire que je vais vous conter se passe à l’époque du Roi Arthur où régnaient les plus preux et les plus forts chevaliers. Mais, je ne vais point vous raconter l’histoire de l’un de ces chevaliers. Je vais vous raconter l’histoire d’Alban Dasse qui ne manquait pas de courage, bien au contraire, mais il manquait de confiance en lui. Et je vais vous montrer comment il gagna la plus grande confiance du peuple et comment il parvint à sauver le royaume d’Angleterre. Ce récit sera rempli d’humour et d’aventures.
           Ce récit vous apprendra ce qu’est le courage car, il faut bien le dire, de nos jours, le courage n’est plus reconnu à sa juste valeur.

Pierre-Louis, 5e

Quatrième- Ecriture d'une nouvelle fantastique-


Sujet: écrire une nouvelle fantastique en s'inspirant des textes étudiés en classe (groupements de nouvelles fantastiques- Livre Bordas, éd.2011)
 



La plume enchantée
       Je vais vous raconter une histoire très étrange qui m’est arrivée. C’était une nuit de décembre, comme tous les soirs je partais faire une ballade dans les bois. Mais tout ne se passa pas comme d’habitude.Les branches avaient perdu leurs feuilles, quelques flocons tombaient du ciel. Il n’était pourtant que 17 heures et la nuit commençait déjà à tomber.
       La forêt s’assombrissait de plus en plus, je ne voyais pratiquement plus rien. J’avançais dans les bois. Puis je me rendis compte que je tournais en rond. Je m’étais perdu. Plus j’avançais, plus je m’enfonçais dans l’obscurité de la forêt. Je ressentais le regard des arbres sur moi, leurs bras s’accrochaient à moi. Alors je me mis à courir pour éviter leur étreinte. Et là, je trébuchai: j’étais devant une vieille chaumière. Je poussai la lourde porte qui s’ouvrit en grinçant.
 
        Je fis quelques pas dans un couloir étroit qui était éclairé par plusieurs petites lumières, et je tombai dans une grande pièce.Au milieu de cette salle, il y avait une table en bois et une chaise, sur laquelle je m’assis rapidement. Je ne fis pas attention tout de suite, mais sur la table il y avait une plume noire dans son encrier. Je la fixai.D’un seul coup, le pot d’encre se mit à trembler, puis à se renverser.Il y avait de l’encre partout. Cela ne dura que quelques secondes, mais ce furent les pires de ma vie. J’étais en sueur, en panique, horrifié. Mon souffle s’était soupé. Et là, je commençais à être très pâle, ma tête tournait. Je tombais en arrière! Quand je me réveillai, la plume n'avait pas bougé, ni le pot d'encre d'ailleurs car il n'y avait aucune encre sur la table. Était-ce réel ou c'était peut-être le verre de whisky en trop?Je ne savais point.
 
        Malgré toutes les questions que je me posais, je réussis à m'endormir quelques heures. En me réveillant, je regardai cette chose étrange, elle n'avait pas de nouveau bougé. Mais à côté d'elle, il y avait une enveloppe. Je l'ouvris donc. Sur celle-ci, il y avait un mot inscrit à l'encre, sûrement écrit avec cette maudite plume: «Je te tuerai». Je regardai alors autour de moi, il n'y avait personne. Mon cœur battait de plus en plus vite. J'étais mort de peur, ma respiration était haletante.  Si j'avais su, jamais je ne serais entré dans cette cabane. Plus jamais je ne sortirai le soir me promener!
          Le lendemain matin, en première page du journal, apparaissait ma photo avec une plume planté dans l’œil.Elle avait dit qu'elle me tuerait, elle m'a eu!                                                                         
Perrine