Sujet :
ECRITURE D'UNE ROBINSONNADE DEPUIS LE NAUFRAGE JUSQU'A
L’INSTALLATION SUR L’ILE
J’embarquais
en direction de l’Inde, avec tout mon équipage et ma belle fille. Elle
s’appelait Claudia. Je dis à tout le monde « allons-y ». Ils
montèrent les voiles et nous partîmes. J'allai m’allonger quand soudainement,
un ouragan se mit à faire virevolter le bateau dans tous les sens. Il se cassa
littéralement en deux. J’appelais Claudia de toutes mes forces mais aucune
réponse. Un morceau du bateau s’était
envolé et une autre partie me transperça la jambe. Je coulais. Je ne croyais
plus à la vie, je ne voyais que mon sang qui nageait dans l’océan rythmé par le
courant. Quand soudainement, l’envie me prit de sortir de cette mer
gigantesque. Le soleil traversa mon essence de vie, c’était magnifique, étincelant
de rouge. Je tentai de bouger les bras pour remonter à la surface, mais je
n’eus plus assez de forces. Je me laissai alors couler.
Je
sentis quelque chose qui me touchait du moins qui me picotait. Je me soulevai
d’un coup et vit deux poules qui me regardaient d’un air candide, même
innocent. Je me mis debout et entendis quelque chose. C’était comme un lion ou
un tigre, les poules partirent aussi vite que l’ouragan qui m’avait englouti.
Je reculais
de deux pas ayant peur qu’il ait faim mais non, ce lion me tournait autour et
s’allongea à côté de moi. Je l’imitai. Il me voyait comme quelqu’un de sa
famille. Une fois réveillé, nous partîmes dans une forêt immense. Je me disais
qu’il y avait des bêtes encore pire que ce lion qui était déjà très gros. Il
chassa une gazelle qu’il avait repérée.
Je
le suivis, il se mit à courir à toute vitesse pour dessus et en manger une
partie. Il me fallait cette nourriture alors je m’approchai de la carcasse mais
il rugit. Il ne voulait pas m’en laisser. Je vis une autre gazelle, je lui
courus après comme il le faisait mais elle était trop rapide.
Je
construisis une lance à l’aide d’un morceau de bambou qui était dans cette
forêt. Je la pris et la lançai de toutes mes forces et courus pour voir si ça
l’avait touché. Une fois arrivé, je vis le cadavre. Je voulus faire du feu mais
je n’avais plus la force. Je me contentai de cette viande crue. Je courus vers
l’animal féroce qui voulait me tuer. Je partis à toute vitesse pour monter dans
un arbre.
Je
ne sus quoi faire !
Emilien 5eC