Plus tard dans la journée, je remarquai que mon stylo sortait et entrait dans ma trousse. Au début, je croyais rêver, mais non, mon stylo était devenu vivant ! Quand j'écrivais avec, il essayait de partir de ma main, de s'échapper, une fois qu'il eut réussi à se libérer, il s'amusa à mettre plein d'encre sur mes feuilles. Il descendit de ma table, alla sur celles de mes camarades, et mit plein d'encre dans leur trousse sans qu'ils s'en aperçurent. Une fois qu'ils en prirent conscience, ils demandèrent : « Qui a fait ça ? Quelqu'un a vu qui a fait cela ? ». Parfois, ils me demandaient si je n'avais pas aperçu la personne qui avait mis plein d'encre dans leur trousse. Je répondis que non et je me mis à rechercher mon stylo. Quand je le retrouvai, je m'empressai de le remettre dans ma trousse et de vite la refermer. Je repartis enfin chez moi car la journée était terminée. Le lendemain, je me réveillai en retard. Je m'empressai de prendre mon petit déjeuner, bus un jus de fruit, posai le verre sur la table, et d'un mouvement brusque, je le renversai sur mon sac qui se trouvait en-dessous-de celle-ci. Il était ouvert et ma trousse fut mouillée. Du jus se répandit sur mon stylo et un phénomène similaire à celui de la classe de chimie se produisit. Je pensai qu'enfin le stylo était redevenu normal, que tout n'avait été qu'imagination finalement. Mais lorsque je le pris dans ma main...je vis qu'il scintillait encore...
Une histoire de Lettres...à assembler, déchiffrer, découvrir, travailler de manière ludique et complémentaire aux cours réalisés en classe.
Ce blog est mis à votre disposition pour vous aider. Toutes les séquences de cours seront complétées par des exercices. Ils vous permettront de vous entraîner et/ou d'approfondir certains points de leçon vus ensemble.
D'autre part, cet espace ne peut vivre sans vos lettres, vos mots, vos productions.Des concours d'écriture sont régulièrement organisés. Le prix d'une publication pour le plaisir d'écrire et d'être lu.
J'attends enfin toutes suggestions. Cet espace est le vôtre et demande à grandir chaque année, comme vous!
Je vous souhaite une bonne lecture et de bons entraînements.
Séquence 2: Nouvelles fantastiques - Récit gagnant 4e4
Tout se passa le 19 octobre 1845, j'avais alors quinze ans quand je me réveillai pour prendre mon petit déjeuner. Une fois terminé, je me préparai pour aller à l'école. Je n'habitais pas très loin, peut-être à quinze minute à pied. J'arrivai enfin à l'école mais je ne vis pas ma classe. J'en concluais donc qu'elle était déjà entrée. Je me dépêchai. Voyant la porte fermée, je toquai, j'entrai et m'excusai. Je m'assis sur ma chaise. J'avais oublié de vous dire que je commençais ma journée par une classe de chimie. Je commençais à faire mes petites expériences, mélangeai des liquides, mais maladroit comme je suis, j'en fis tomber sur la table, et sur cette table se trouvait mon stylo plume. Et d'un seul coup, il se mit à scintiller, briller comme une étoile. Au bout de quelques secondes, il redevint normal. Je fus étonné de voir cet étrange phénomène.
Séquence 2: Nouvelles fantastiques - Récit gagnant 4e1
La voiture folle
Je vivais dans un petit village non loin de Londres où se dressait l'immense demeure de mon père Harry Stanford. Il voulait obtenir une voiture, il demanda donc à son employé, Jack à l’œil de verre, de la construire. Jack, lassé de se faire traiter comme un esclave la métamorphosa sous mes yeux, car j'étais caché dans un placard. La voiture avait des phrases rouges et agressifs, elle était sombre et terrifiante car le bruit du moteur faisait penser au grondement du tonnerre. Quand la voiture fut prête, mon père m'emmena faire un tour, puis il me déposa à la maison parce qu'il avait une course à faire. Je trouvai cela douteux, donc je le suivis discrètement à vélo. Mon père s'arrêta sans doute pour aller chercher son tabac à pipe, quand j'eus un moment d'inattention. Je vis mon père sortir du magasin mais la voiture n'était plus là. Je la revis quelques mètres plus loin, sans conducteur, me sembla-t-il. Elle percuta alors de plein fouet un piéton que je reconnus immédiatement puisqu'il s'agissait de mon père !
Terrorisé, je rentrai chez moi pour prévenir ma mère. Sous le choc, elle appela la police qui soupçonna Jack à l’œil de verre puisqu'il avait construit la voiture et surtout parce que tout le monde savait qu'il aurait été content de la mort d'Harry. Après plusieurs jours d'enquête, il fut emprisonné et exécuté pour meurtre.
La vie reprit son cours dans ce petit village. Mais je ne dis jamais rien à propos de la voiture qui roulât toute seule car l'on m'aurait certainement pris pour un fou.
Nouvelle tirée du recueil de Peter Stanford, 1892.
Johan, Léon et Paul, 4e1
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